La Maison de jeunes Le Bazar est une association issue de la Maison de quartier de Saint-Gilles. Elle a vu le jour en 1974 grâce au regroupement de jeunes intellectuels saint-gillois préoccupés par des problématiques sociales. Au départ, les fondateurs avaient comme désir commun celui de transformer la société. Ils étaient persuadés qu’il fallait revenir à une vision plus collective de la société. La Maison de quartier était un endroit accessible à tous, où les habitants pouvaient se retrouver le vendredi et le samedi soir. Les activités étaient centrées sur les problèmes de quartier, de logement et de conditions de travail.
En 1983, l’association de fait se structure et prend la forme juridique d’association sans but lucratif. Parallèlement, la création d’emplois subsidiés dans le secteur associatif était une réelle opportunité offerte à la Maison de quartier pour se structurer. On assiste alors à une professionnalisation du travail, des employés sont engagés et prennent en charge l’animation. Les enseignants renforcent le rôle de l’école de devoirs et diversifient les ateliers (vélo, musique, cinéma…).
En 1987, Le Bazar asbl obtient une reconnaissance en tant que centre de jeunes à la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi qu’un soutien financier.
Aujourd’hui, l’objectif principal est de donner plus de possibilités aux jeunes issus de milieux défavorisés. Dans l’esprit des anciens, nous cultivons égalité des chances et le développement d’une citoyenneté critique, active et responsable. Les vecteurs de cette enthousiasmante aventure sont la culture et la mise en projet.
Le Bazar, une longue histoire
On s’amuse toujours bien le mercredi. Mon activité préférée est la piscine. J’adore jouer dans l’eau.
Grâce au soutien scolaire du Bazar, j’ai réussi ma 4ème année.
Le projet Canada fut une expérience inoubliable. C’est l’opportunité de vivre autrement.
C’est un endroit convivial et chaleureux. On est comme une petite famille, on se sent comme à la maison. Si on ne va pas bien, quand on vient au Bazar, on retrouve le sourire.
Cela m’a beaucoup aidé. J’ai retravaillé mon CV et depuis j’ai pu avoir quelques entretiens. J’ai pris conscience que c’était vraiment important d’avoir un bon CV et une bonne lettre de motivation.
A l’accueil, j’aime rigoler avec mes ami·e·s. Souvent, je discute aussi avec les animateurs ou je leur demande des renseignements.